L’enfer des « énergies propres » par Ana Minski. Chronique radio 2019.


Il est surprenant qu’à l’heure actuelle certains espèrent encore que les énergies dites “vertes” puissent respecter les conditions de vie terrestre, offrir une vie d’abondance aux humains, restaurer les sols, les océans, les ruisseaux, l’air et la biodiversité. Certains pensent encore qu’elles répondent au souhait de tous les peuples de la Terre qui rêvent de faire fonctionner leurs usines, leurs smartphones, leurs ordinateurs, de couper leurs arbres pour transformer leur horizon en champs d’éoliennes. Pourtant, nombreux sont les articles qui démontrent qu’elles ne sont qu’une gigantesque campagne publicitaire menée par des hommes possédés par le goût du profit et qui se moquent bien de transformer la planète en enfer. C’est que le développement des énergies “vertes” n’est pas autre chose qu’une appropriation planétaire des ressources en vue de satisfaire quelques capitalistes qui ne connaissent « aucune limite à faire du mal à autrui physiquement et moralement ».

Pour comprendre ce qui se cache derrière le mot “technologies vertes”, “énergies propres”, il nous faut revenir tout d’abord sur l’origine du concept de développement durable. Le 20 janvier 1949, le président Truman prononce un discours dans lequel il divise les humains en deux catégories : d’un côté les habitants développés, de l’autre les sous-développés. Les États-Unis se proposent d’aider les sous-développés, le Sud économique, à atteindre l’abondance matérielle des développés. Le Programme des nations unies pour le développement (Pnud) et la Banque mondiale promettent aux différents États du Sud économique l’accroissement de leur PIB et l’abondance grâce aux transnationales du pétrole et des minerais, à l’exploitation intensive et motorisée des terres, et autres innovations autoritaires. Au nom de la civilisation, encore une fois, les terres de tous les peuples sont accaparées pour servir l’avidité des multinationales et de ceux qui les servent. Rien d’étonnant à ce que ces promesses soient un échec et à ce que l’écart entre les plus pauvres et les plus riches ne cesse de croître. Contre toute décence, ONG et États promulguent encore les vertus du développement, qualifiant les « pays sous-développés » de « pays émergents », comme s’il était nécessaire de les extraire de la nuit obscure de l’immanence animale pour qu’ils atteignent enfin la transcendance occidentale.

Le développement est une continuité de la colonisation, il s’impose aux populations à coups de machines et de moteurs, de déchets et d’exploitations, considère les humains de ces pays comme des primitifs ayant manqué la marche menant au progrès technologique et auxquels il faut apporter la Lumière, au sens figuré comme au sens propre, pour les civiliser. Leurs cultures, leurs langues, leurs rapports au monde, au vivant, au lieu, à la mort, à l’amour ne sont pas seulement insignifiants, ils sont aussi dangereux pour la bonne marche du progrès. Le développement est un ethnocide, il ne peut en être autrement puisqu’il refuse d’entendre ce que les peuples indigènes lui répondent depuis des siècles :

« [Ils] pensent que nous voulons de l’argent. Ils ne comprennent pas que nous voulons la liberté ; ils ne comprennent pas que le peu que nous avons accompli, c’est de lutter sans photos, sans interviews, sans livres, sans consultations, sans sondages, sans votes, sans musées et sans mensonges. Ils ne comprennent pas que ce qu’ils appellent “progrès” est un mensonge, qu’ils ne peuvent même pas s’occuper de la sécurité des femmes, qui continuent à être battues, violées et assassinées dans leur monde progressiste ou réactionnaire. Combien de femmes ont été tuées dans ces mondes progressistes ou réactionnaires pendant que vous lisez ces mots, camarade, ma sœur ? »1

C’est ainsi que contre toute décence, en 1987 dans le rapport Brundtland, publié par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, apparaît l’expression « développement durable » (traduction de sustainable development). Cette expression révèle l’ignorance et l’indifférence des dirigeants quant à la réalité écologique. Comment, en effet, dans une planète finie, peut-on croire qu’un développement, synonyme de croissance, expansion, prolifération, peut être soutenable ou, pire encore, durable. Comme le précise Thierry Sallantin, seule la stabilité est soutenable. Mais la stabilité n’est pas compatible avec notre système techno-économique et le développement durable est un concept pensé pour permettre à ce système de se développer malgré les destructions qu’il génère, parce que ce qui doit croître en priorité c’est la courbe du CAC 40. Pour que cette courbe grimpe, il est nécessaire de domestiquer les êtres et les forces domesticables jusqu’à épuisement du sauvage. Les membres du Conseil mondial des affaires pour le développement durable ne s’y trompent pas, le laisser vivre n’est pas rentable. Le sauvage, la biodiversité, les zones libres doivent être réifiés, exploités, détruits au nom de la progression sans fin du modèle technique, économique et social du capitaliste. Il n’est d’ailleurs pas anodin que le mot « durable » ait été préféré au mot « soutenable », il appartient à la logique managériale qui se soucie avant tout des bénéfices à court terme, parce que de qui doit durer c’est la machine économique pour qu’elle se développe le plus longtemps possible, et que la compétitivité des entreprises soit durable.

Dès son origine, le « développement durable » n’est rien d’autre qu’une expression pour travestir le capitalisme, il n’a pour but ni d’améliorer la vie des populations ni de protéger la nature, mais de reproduire, sous un masque faussement éthique, le même système hégémonique, inégalitaire et destructeur, dans le but principal de rapporter beaucoup d’argent à une poignée de psychopathes.

Le développement durable, nouvelle nomination du capitalisme, est ethnocide et écocide. L’expansion de l’enfer que la civilisation industrielle impose à toute la planète est une volonté des multinationales qui ont le soutien de l’armée et des ONG. Il est utile de rappeler que c’est avec la charte des Nations Unies, en 1945, que les ONG commencent à se développer. Ce n’est pas un hasard si leur apparition coïncide avec l’expansion planétaire du capitalisme, c’est parce qu’elles sont reconnues comme acteurs du développement aux côtés de l’État et du marché. L’une des plus importante ONGE internationale, WWF, participe activement au développement de l’enfer vert dans les pays du Sud économique. Ainsi, au Brésil, au cœur de la forêt amazonienne, dans les petits villages qui bordent les rivières Ituxi et Purus, le Fonds mondial pour la nature (WWF) et l’agence environnementale brésilienne ICMBio installent des panneaux solaires2.

« Jusqu’ici ils dépendaient exclusivement de groupes électrogènes hautement polluants pour des choses aussi simples qu’allumer des ampoules pendant quelques heures, faire un peu marcher la télévision ou maintenir les aliments au frais. »

Le ton condescendant et misérabiliste est bien celui du colon qui méprise les petites maisons en bois sur pilotis. Il est vrai qu’elles ne respectent pas les normes HQE (Haute Qualité Environnementale), BBC (Bâtiment Basse Consommation) ou encore THPE (Très Haute Performance Environnementale) des éco-quartiers civilisés. Sous prétexte de sauver la forêt et d’éduquer, ils exportent leur technologie hautement destructrice pour rendre de plus en plus dépendant le moindre habitant du plus éloigné recoin de la forêt. Parce que plus l’électricité est disponible, plus elle est utilisée et plus nous en sommes dépendant. Sans oublier que l’industrie des panneaux solaires est incompatible avec une société juste et égalitaire :

« Sa fabrication et son arrivée sur le site de son utilisation requièrent un éventail international d’opérations complexes et polluantes. Depuis les extractions de matières premières, comme les terres rares, en Chine, à leur traitement en usine, à l’assemblage des composants dans une autre usine, et jusqu’au transport maritime par cargo qui l’acheminera en Europe. L’électricité qu’il produit est transmise au travers d’un circuit électrique gigantesque, et stockée grâce à des systèmes de batteries. L’ensemble de la chaîne ne garantit un approvisionnement adéquat et rapide que si chacun des maillons est encadré par des bataillons d’ingénieurs, de gestionnaires et d’experts financiers, eux-mêmes reliés aux administrations et à des secteurs entiers de l’industrie (quand ce n’est pas à l’armée). En mettant le panneau solaire en marche, on n’utilise pas simplement un outil, on se branche sur tout un réseau de systèmes interdépendants. Le passage de techniques simples à l’équipement moderne implique la réorganisation de la société tout entière. »3

Quand ce n’est pas sous couvert de développement social ou environnemental, c’est sous prétexte de protection de la nature que les peuples indigènes sont torturés, assassinés, déportés : ainsi des Bakas dans le Bassin du Congo où WWF travaille main dans la main avec le gouvernement congolais pour faire de ces terres, qui appartiennent aux Baka, un parc national :

« La création du parc national de Messok Dja, au nord-ouest du Congo, entraînera l’éviction des Baka des forêts dont ils dépendent, irrémédiablement. Et les Baka n’ont pas donné leur accord. Ils subissent déjà les intimidations et le harcèlement des gardiens du parc, financés par le WWF. Accusés à tort de braconnage, ils sont harcelés et battus, réduits au silence, à la peur et à la soumission, et expulsés de leurs forêts ».4

Encore une fois, ces initiatives génèrent des désastres sociaux et environnementaux, elles ne répondent en vérité qu’à la convoitise des multinationales qui ne cessent de développer fermes éoliennes, barrages, centrales solaires, géothermiques ou nucléaires sur tous les continents. Croire que les peuples indigènes désirent monter à bord de notre Titanic est un mythe. En Amérique latine et en Afrique, de nombreuses luttes et résistances ont lieu à l’heure actuelle contre la déforestation, l’exploitation du pétrole, le développement de l’électricité, l’accaparement des terres. Des communautés indigènes de l’Isthme de Tehuantepec, dans le Sud du Mexique, s’opposent à l’accaparement des terres par les multinationales de l’industrie éolienne5. Tout comme les panneaux solaires, l’industrie éolienne, qui dépend de l’extraction de minéraux rares, n’est ni souhaitable ni soutenable, et il en est de même pour toutes ces fausses solutions que ce soit pour les centrales géothermiques, les centrales de biomasse, les barrages hydroélectriques. Tout réseau électrique, aquifère, internet, exige une exploitation humaine, une destruction des éco-systèmes, une réduction de l’habitat de la faune et de la flore, génère des déchets hautement toxiques, et imposent des modes de vie mortifères.

Ce progrès technique tant vanté a pourtant souvent été refusé :

« De nombreuses sociétés ont ainsi choisi de « ne pas faire » et de conditionner l’utilisation des techniques à des fins morales, religieuses ou culturelles plutôt que de penser la technique uniquement dans le langage du progrès et de l’accroissement de puissance. Ainsi, les populations de l’Amérique précolombienne connaissaient la roue mais refusèrent de l’utiliser dans un but utilitaire ; les Indiens des grandes plaines d’Amérique du Nord adoptèrent le cheval mais en le débarrassant de tout ce qui le rendait efficace aux yeux des Européens (selle et étriers). L’efficacité technique ne va en effet pas de soi, il s’agit d’une notion relative étroitement liée à un ensemble de croyances et aux contextes socioculturels dans lesquels s’inscrit l’objet technique. »6

Les sociétés pré-capitalistes et les peuples indigènes actuels ont toujours fait preuve d’une grande inventivité technique pour s’adapter à leur environnement et mettre en place des systèmes productifs ajustés aux contraintes de leurs milieux et adaptés à une économie visant à satisfaire leurs besoins. Le capitalisme n’a pas pour objectif de satisfaire nos besoins mais de tirer un maximum de profit des énergies naturelles et humaines (par la force de travail). L’économie des peuples indigènes n’est pas le résultat d’un défaut ou d’un manque, bien au contraire, elle est au service de leurs besoins matériels et spirituels, et respecte l’autonomie de chaque individu. Le capitalisme quant à lui nous soumet à sa technologie destructrice qui n’a pour premier et principal objectif que d’accroître le flux des marchandises quitte à aliéner les humains et la biomasse. Contrairement à nos sociétés industrielles, où l’accès à l’innovation technique est considéré comme le summum du luxe et de la richesse, les sociétés pré-capitalistes accordent plus d’importance aux relations qu’elles tissent avec le lieu qui les habitent.

D’autre part, souvenons-nous que les générations précédentes ont aussi lutté contre une idéologie progressiste qu’ils savaient destructrice. Ainsi de l’automobile qui n’a pas été accueillie avec enthousiasme comme on le prétend aujourd’hui :

« Comme l’écrit en 1899 le journaliste satiriste Léon-Charles Bienvenu, dit Touchatout, l’auto « embête tout le monde » car elle « assourdit, empoisonne et menace tout le monde, avec ses pouf !… pouf !… assommants, ses buées de pétrole et ses allures désordonnées ». La dangerosité des nouvelles mécaniques accusées d’écraser impitoyablement les piétons et les animaux arrive évidemment en première ligne des récriminations et la presse de l’époque est remplie d’anecdotes et de faits-divers dénonçant les automobilistes écraseurs. Le débat recouvre aussi des clivages sociaux et politiques, à travers l’automobile c’est bien souvent le riche aristocrate ou le banquier parasite qui est condamné. Pierre Bertrand écrit d’ailleurs dans l’Humanité en 1907 que l’arrivée de l’automobile constitue « une forme nouvelle de la lutte des classes »7

Le luxe et la richesse que vendent les sociétés capitalistes n’ont rien à voir avec l’abondance. L’accumulation sans fin détruit les lieux et les relations que nous pourrions instaurer si nous ne vivions pas sous un tas d’artefacts vampiriques :

« Le capitalisme est l’administration économique perpétuelle du déséquilibre qui surgit lorsqu’on prend plus que ce que l’on rend (aux humains comme aux écosystèmes) l’accumulation de surplus est inutile et dangereuse… il ne s’agit pas simplement de la quantité de ce que le capitalisme approprie, mais aussi de la vitesse, la cadence à laquelle il le fait, et qui interdit la régénération des écosystèmes partout où il étend son contrôle. C’est donc un accaparement et une destruction de l’espace du temps présent, mais aussi du temps futur. »8

Nous pensons pourtant que ces nouvelles technologies ont amélioré nos vies, qu’elles nous ont permis et qu’elles permettront d’extraire toute l’humanité du ventre sanguinaire de la nature. Mais ceux qui vivent sous le couvert de la forêt savent bien que l’enfer vert n’est pas la canopée ou la végétation luxuriante et sauvage, mais le développement durable. Nous devons nous libérer du mythe du progrès et du développement pour ré-inventer des modes de subsistance respectueux du monde vivant, et accepter les richesses invendables que nous offrent les autres animaux, les autres cultures, les autres modes d’existence. L’idéologie du progrès ne bénéficie qu’à une minorité qui, en vérité, est bien plus pauvre que les enfants de la lune imaginés par Isabel Allende :

« J’ai grandi avec mes frères sous les arbres, sans jamais voir le soleil. Parfois un arbre blessé tombait laissant un trou dans la voûte profonde de la forêt, et nous pouvions alors voir l’œil bleu du ciel. Mes parents me racontèrent des contes, me chantèrent des chansons et m’enseignèrent ce que les hommes doivent savoir pour vivre sans aide, rien qu’avec leur arc et leurs flèches. C’est ainsi que je suis libre. Nous, les enfants de la Lune, ne pouvons vivre sans liberté. Quand on nous enferme derrière des murs ou des barreaux nous nous renfermons, nous devenons aveugles et sourds et en quelques jours l’esprit se détache des os de notre poitrine et nous abandonne. Parfois nous devenons semblables à des animaux misérables, mais presque toujours nous préférons mourir. C’est pour cela que nos maisons n’ont pas de murs, mais seulement un toit incliné pour retenir le vent et dévier la pluie, sous lequel nous attachons nos hamacs les uns contres les autres, parce que nous aimons écouter les songes des femmes et des enfants et sentir l’haleine des singes, des chiens… »9

Ce dont souffre les détenteurs du capital, nous n’en sommes pas exempt. Cette civilisation qui ne cesse de construire des murs, des prisons, des zoos, nous empêche d’entendre ce qui vit hors d’elle. Pour certains, entendre le moindre bruissement de liberté est si intolérable qu’ils sont prêts à tout pour imposer un brevet. L’artificialisation du monde est pour eux le sommet de l’évolution et il n’est pas étonnant qu’à la chair ils lui préfèrent le plastique, le métal, la silice. La préférence d’une certaine humanité pour les poupées et les machines vient de cette absolue certitude que la nature est l’ennemie de l’homme, et le risque de la détruire leur semble être un danger moins grave que celui de la défendre. Mais qu’est-ce que la civilisation industrielle nous a offert de si irremplaçable pour que la vie elle-même nous importe moins ? La chirurgie plastique ? La surveillance généralisée ? Les forêts gérées comme un carnet de comptable ? Les lumières omniprésentes ? Le grondement permanent des moteurs ? Les quartiers de haute sécurité ? Les montagnes de déchets ? Les plages couvertes de cadavres ? Elle nous a surtout rendu sourds et aveugles, cloîtrés que nous sommes dans nos appartements, dans nos chambres, dans nos villes asphyxiantes, dans nos campagnes toujours plus désertes et bétonnées.

Il n’est pas surprenant d’apprendre que les peuples indigènes possèdent des capacités cognitives d’adaptations bien plus élevées que nous. Nous vivons dans des environnements si prévisibles que des réponses rigides suffisent, nous n’avons pas besoin d’être aussi attentifs à l’environnement qu’un Himba, par exemple, qui s’adapte constamment à de nouveaux contextes et dont l’attention portée au monde est sa plus grande richesse.10

Des êtres vivants, humains et non-humains, meurent chaque jour, et ils ne disparaissent pas silencieusement et calmement comme un écran que l’on éteint. Ils souffrent des guerres, des pollutions, des contaminations, de l’enfermement, de la destruction de leur habitat, de la perte d’êtres chers, de la faim. Ils connaissent l’agonie du corps malade, maltraité, affamé. Chaque jour apporte son lot d’atrocités, les preuves ne nous manquent pas11.

« J’ai l’impression d’être ridicule

avec les théories qu’ils assaisonnent

au goût de leurs besoins de leurs passions

de leurs instincts ouvert la nuit en forme de paillasson.

J’ai l’impression d’être ridicule

parmi eux complice parmi eux souteneur

parmi eux égorgeur les mains effroyablement rouges

du sang de leur civilisation. »

(Léon Gontran Damas)

Cette civilisation nous mutile, nous affaiblie, nous méprise. Elle n’est pas à défendre. Sa disparition seule nous permettra de construire des communautés vivantes et joyeuses, des communautés aux cultures aussi diverses que les natures sauvages qui peuplent une planète libre et vivante.

Ana Minski


Notes

1 Letter-from-zapatista-women-to-women-who-fight-all-over-the-world

2 En Amazonie, des panneaux solaires pour une énergie propre

3 Démocratie photovoltaïque

4 Un nouveau rapport expose les abus financés par de grandes organisations de protection de la nature

5 Le vent de la révolte, vidéo

6 Technocritiques, François Jarrige

7 Écraseurs ! Les méfaits de l’automobile, documents réunis par Pierre Thiesset

8 Seb d’Armissan, Le Capitalisme en tant qu’économie de la Civilisation.

9 Isabel Allende, Eva Luna

10 Cognitive neuroscientists observe enhanced mental flexibility in the seminomadic Himba tribe

11 Extinction : et si les orques savaient ?