Aqueducs, moulins à eau, barrages… par Ana Minski Une rivière est un corps d’eau vivante, une vouivre sombre et scintillante qui parcourt, de sa source à son estuaire, des montagnes, des gorges, des plaines, des forêts, des estives, […]
Les éditions La découverte ont récemment publié l'ouvrage de Kyle Harper, Comment l'Empire romain s'est effondré, le climat, les maladies et la chute de Rome. Kyle Harper, professeur d'histoire à l'université d'Oklahoma...
Le Centre Tricontinental et les éditions Syllepse ont publié, sous le titre ONG Dépolitisation de la résistance au néolibéralisme, un ensemble d’articles précédemment publiés dans la revue Alternatives Sud.
Une fiction au service des “vainqueurs” (par Ana Minski) La science est le reflet de la société, et l’archéologie a parfois été utilisée pour alimenter des idéologies totalitaires ou fascistes. Dans Aux origines des civilisations, un documentaire en […]
Chronique radio avril 2019 (par Ana Minski) Lors du mouvement des Gilets jaunes qui a démarré le 17 novembre, plus de 1 800 manifestants ont été blessés dont une centaine de blessés graves par les armes de la […]
La civilisation est une culture humaine spécifique née de l’accrétion de techniques autoritaires.
« Dans la chambre imprégnée de vinaigre où nous disséquions ce mort qui n’était plus le fils ni l’ami, mais seulement un bel exemplaire de la machine humaine... »
Dans La Recomposition des Mondes, une BD remarquable témoignant de son vécu et de la vie quotidienne du peuple de la ZAD Notre Dame des Landes, Alessandro Pignocchi prend le temps d’une quinzaine de pages sur la centaine que comporte l’album pour nous expliquer que « la nature n’existe pas ». Au cours de ces pages lumineuses et drôles, la nature est dépeinte comme une construction conceptuelle occidentale, une notion qui par son existence même nous en exclue, vouant la nature à n’être finalement qu’un objet « distant et désincarné, ressource ou sanctuaire ».
« Les Cultistes disaient que, tous les deux mille cinquante ans, Lagash entrait dans une immense caverne, de sorte que tous les soleils disparaissaient, et que le monde était englouti par des ténèbres totales. Et alors, d’après eux, des choses nommées Étoiles apparaissaient, ravissant aux hommes leur âme, et les transformant en brutes dépourvues de raison, de sorte qu’ils détruisaient eux-mêmes la civilisation qu’ils avaient édifiée. »
Il est surprenant qu'à l'heure actuelle certains espèrent encore que les énergies dites "vertes" puissent respecter les conditions de vie terrestre, offrir une vie d'abondance aux humains, restaurer les sols, les océans, les ruisseaux, l'air et la biodiversité. Certains pensent encore qu'elles répondent au souhait de tous les peuples de la Terre qui rêvent de faire fonctionner leurs usines, leurs smartphones, leurs ordinateurs, de couper leurs arbres pour transformer leur horizon en champs d'éoliennes. Pourtant, nombreux sont les articles qui démontrent qu'elles ne sont qu'une gigantesque campagne publicitaire menée par des hommes possédés par le goût du profit et qui se moquent bien de transformer la planète en enfer.